dimanche 29 avril 2012

Menu du midi au Comptoir

Alors qu'on était dans le coin avec un collègue, j'avais d'abord envie d'aller voir le café Sardine de jour -pour voir sa 2ème face et surtout goûter les beignes ! Mais on nous a parlé du Comptoir, et j'ai décidé de suivre ce conseil. Côté bouffe, je batifole énormément, et je suis toujours plus tentée d'essayer des trucs nouveaux plutôt que d'aller une 2ème fois quelque part -sauf quand c'est un vrai coup de foudre très violent, ce qui est assez rare.


Le menu du midi est bref mais séduisant. Au choix : 3 entrées et 4 plats, ainsi que 2 choix de desserts moyennant un supplément. On a choisi pour commencer le tartare de canard fumé; celui-ci est servi avec une julienne de pomme verte et radis, et réalisé avec juste ce qu'il faut de moutarde. J'ai adoré.


J'avais ensuite choisi le plat de maquereau. Posé sur une purée de céleri-rave, il est servi notamment avec de larges tranches de tomates confites et des morceaux de coppa. Un mélange délicieux.


Mon collègue avait choisi les pâtes, et avait l'air de vraiment aimer ça; le lit de ricotta crémeuse sur lequel elles reposaient avait surtout l'air particulièrement cochon...


On n'a pas eu le temps de manger un dessert; par contre, comme l'enseigne stipule "charcuteries et vins", je serais tentée de revenir en soirée essayer le plateau de charcuteries et surtout, l'un des vins proposés -la carte semble assez longue et les bouteilles proposées soigneusement sélectionnées.


En outre, on aime voir les chefs à l’œuvre si on décide de s'asseoir au bar !

Prix : 14-16 $ pour le menu du midi avant taxes et pourboire (entrée incluse).

mardi 24 avril 2012

Vive le vélo à Montréal

Quand on aime se déplacer à vélo, je trouve qu'on est assez choyés à Montréal. Évidemment il ne faut pas comparer avec Amsterdam, mais on a une quantité décente de pistes cyclables, et également de chauffeurs qui ont compris qu'avant d'ouvrir une portière il faut vérifier si un cycliste n'est pas sur le point de passer à côté.

L'été dernier, inspiré d'un blog danois, est né Montréal Cycle Chic. Un régal pour les yeux, puisque les photoblogueurs sont inspirés et talentueux.


J'ai passé du temps à regarder régulièrement les photos magnifiques -toute une ode à Montréal et à ses cyclistes, que ce soit le cycliste du dimanche ou l'acharné qui l'utilise même lors des fortes tombées de neige. Mais outre le plaisir de regarder ces photos, j'espérais aussi y apparaître un jour. Parce qu'il faut le reconnaitre, moi aussi je cycle chic, et même très chic, surtout l'été -aaah les ptites robes et les jolies jupes qui donnent beaucoup de style... Mon vélo est une pure horreur à 2 roues, mais au moins je ne crains pas de le laisser dans la rue : il entame sa 4ème année sur le Plateau, et on ne me l'a toujours pas volé, je l'ai choisi exprès pour ça d'abord (et aussi pour pas payer cher).

Pour l'instant, je ne m'y suis pas encore vue, mais depuis une chute à vélo (à cause d'un autre vélo hahaha -je trouve ça ironique, mais pas drôle) je me promène avec un casque moche, et mon chic en a pris un sacré coup. Pourquoi mon casque est moche, c'est simple, j'avais tellement peu envie d'en acheter un (je suis un peu snob parfois, et un casque, ça aplatit mes beaux cheveux) que j'ai acheté le premier qui m'allait (peu importe la couleur, ils vont tous abîmer ma coiffure). Au passage j'ai appris que j'avais une petite tête, et le vendeur a pensé me consoler en disant que ça tourne plus vite que dans une grosse; et rétrospectivement je me dis que j'aurais quand même dû être plus critique dans mon choix de casque. Tant pis.


Je vous fait donc cadeau de cette belle tranche de vie, et je vous invite à parcourir le blog si vous ne ne le connaissiez pas déjà :P

vendredi 20 avril 2012

Le café Sardine, le soir

Mise à jour 2015 : le café Sardine est désormais remplacé par le Larrys.

Le café Sardine a une double vie. Café le jour (avec des beignes totalement incroyables paraît-il... je planifie d’ors et déjà d'autres visites), il devient un restaurant le soir.


En fait il le décrit très bien lui-même sur sa page Facebook : "JOUR: café - beignes - sandwiches" et "SOIR: bouffe - cocktails - vin". C'est de ce 2ème volet qu'il sera donc question ici. En fait, juste la bouffe, parce qu'on n'était pas tentés de boire ce soir-là, mais la carte des cocktails était créative et celle des vins comportait une vaste sélection d'importations.


Le menu tient sur une feuille, sur laquelle on coche directement ce qu'on veut; on peut se laisser guider par le personnel sympathique, qui nous prévient quand même qu'il y aura des surprises et que tous les ingrédients ne sont pas toujours écrits.


Les plats sont faits pour être partagés, et on nous conseille idéalement un total de 2 plats par personne, dont au moins un plat de viande chacun. Vous pouvez voir nos choix ci-dessous.


On a donc commencé avec du pain à la tomate, avec du pain de la boulangerie Guillaume située juste à côté; un petit goût d'ail et de tomates fraîches délicieux...


La courge est ensuite arrivée; réduite en purée, avec de l’œuf, elle est présentée comme une quenelle de polenta, avec un peu de sucre caramélisé sur le dessus, comme une crème brûlée. Des câpres et de l'échalote marinée dans le jus de betterave, ainsi que de l'huile à la ciboulette, complètent le plat. Divin, tout simplement...

 

La morue est pochée dans du lait dans lequel ont préalablement mariné de l'ail et de l'anis. Si on sent effectivement l'anis, qui donne un goût intéressant, ce traitement fait perdre un peu son goût à la morue. La ricotta maison est délicieuse, la purée de noisettes sur laquelle est posée la morue est incroyable, et les choux de Bruxelles sont les meilleurs que j'ai mangés : coupés en tranches, ils ont ensuite été grillés, et développent alors pleinement leur goût.


La joue de bœuf, servie sur une purée de céleri-rave et parsemée d'origan et de chips d'ail, était d'une tendreté parfaite. La viande se défaisait toute seule et fondait en bouche... tout simplement parfait.


On s'est ensuite laissés tenter par des desserts; évidemment j'ai choisi la mousse au chocolat !



Elle est arrivée un peu chaude -ou, disons, à température ambiante, ce qui est trop chaud tout de même pour une mousse.

Cependant, comme le goût de la pointe de whisky qu'elle contient était très peu fort, j'ai supposé que c'était un mal pour un bien : froide, le bourbon n'aurait pas été perceptible. Globalement, je n'ai pas été impressionnée.


L'autre dessert proposé était un très bon gâteau au citron !
Il ne m'avait pas attirée au départ, mais il avait autant une texture intéressante qu'un goût de citron très présent, vraiment agréable.







En résumé, un resto sympa et avec des plats intéressants et goûteux; j'ai bien hâte d'y retourner en journée !!

Vue sur la cuisine, largement ouverte sur la salle ! :)

jeudi 12 avril 2012

El Quetzal, Mindo et la fabrication du chocolat

Lors de notre voyage en Équateur, nous nous sommes notamment arrêtés à Mindo, charmant petit village au nord-ouest de Quito, qui possède l'inconvénient majeur de connaître la pluie une fois par jour, généralement peu après le lunch. Au moins, une fois qu'on a compris ça, on peut planifier ses activités en conséquence.


J'avais envie de parler de Mindo ici à cause du chocolat. On est allés au café "El Quetzal" (du nom du magnifique oiseau que je n'ai pas réussi à photographier correctement, allez donc le voir sur Google !!) où on a commencé les réjouissances par un café au lait avec un brownie sans farine hallucinant. Quatre heures plus tard, je me sentais encore plus que rassasiée.

On a ensuite pu visiter les installations.Ils ont toute une gamme de chocolats qu'ils font eux-même, à partir de récoltes de fèves de cacao achetées à des familles du coin. Ils ne mélangent pas les fèves, ce qui a pour résultat qu'aucune tablette ne va goûter pareil...


Les fèves sont d'abord fermentées durant 6 jours dans les boîtes qu'on voit à droite sur la photo précédente. Tous les 2 jours, elles changent d'étage.

Elles sont ensuite séchées sur ces grands tamis; le temps de séchage dépend de la température et l'humidité ambiantes.


Pour savoir si elles sont assez sèches, il suffit d'en briser une : si elle est encore un peu violette à l'intérieur, comme celle-ci, elle doit sécher encore.


Les fèves séchées sont ensuite torréfiées dans cet équipement :


Puis elles sont broyées.


On les met alors dans cette machine qui permet de séparer la fève elle-même (les "nibs") de l'écorce. Un flux d'air fait voler l'écorce à travers le tamis, les éclats de cacao restent dans la machine. Comme vous vous doutez par la présence du joli balai bleu, cette machine n'était pas en activité ce jour-là.


Vient alors une étape très chouette, celle du broyage des éclats de cacao !!


Pour les aspirants chocolatiers, votre mixeur maison ne suffira pas à réaliser cette étape, ça prend vraiment un moteur assez fort... Le résultat, la masse de cacao :


Le pressage de la masse de cacao permet d'obtenir le beurre de cacao, qui sert à réaliser des cosmétiques, ou peut être vendu tel quel comme baume à lèvres. Un filtre permet de récupérer le tourteau, à l'intérieur du cylindre en inox, qui peut être pulvérisé pour obtenir le cacao.


Dernières étapes, le conchage (agitation et chauffage pendant plusieurs jours, pour ajouter finesse et onctuosité à la masse de cacao, et lui ôter son acidité; on voit ça sur l'étagère à droite, photo précédente) puis la réalisation du chocolat, par exemple pour le chocolat noir on prend de la masse de cacao à laquelle on peut ajouter un peu de beurre de cacao pour lui ajouter un côté plus fondant et du sucre... mais les Mindo Chocolate Makers ont également développé des variétés au café, au gingembre, ou encore à la citronnelle.


Vive le chocolat !! :P

mardi 3 avril 2012

C'est bien meilleur quand c'est fait maison !!

Un beau travail réalisé par un photographe de Stockolm, Carl Kleiner, en collaboration avec Ikéa, à consulter ici : http://demo.fb.se/e/ikea/homemade_is_best/

 

Une série de vidéos est également disponible sur le compte Viméo de l'artiste : http://vimeo.com/20838812
Tout ça ne va pas vous apprendre à cuisiner et reste de la publicité pour Ikea, c'est néanmoins joli et ça célèbre la bouffe :)
Il n'en faut pas plus pour me charmer.