vendredi 30 août 2013

Bruncher chez matante

Matante Régine nous reçoit dans son élégant boudoir dans Rosemont et nous fait manger très, très bien. À tel point que j'y suis rapidement allée une deuxième fois, tellement j'ai été conquise par ma première visite.


On se fait accueillir par un petit shooter surprise, concocté selon l'inspiration du moment, tel que fraise-basilic ou noix de coco-ananas. Cela donne le temps de lire attentivement tout le menu -et de constater que le choix sera difficile, tout semblant tellement tentant que je ne savais même plus si j'avais plutôt envie de salé ou de sucré...


Le café provient des torréfacteurs St-Henri, et est donc délicieux !


Si vous préférez un thé, le choix sera assez large; les thés et tisanes sont présentés dans d'adorables mini-bocaux en verre -Matante Régine ne fait pas les choses à moitié, tout est joli et bien pensé ;)


Un des brunchs sucrés proposés, appelé le "Sweet Régine", comprend des crumpets, une ganache fondante et légère au chocolat noir fruité, des pistaches croquantes, un yaourt crémeux style crème brûlée, et des oranges confites. Contrairement aux apparences, c'est très copieux. Les saveurs et les textures sont jouissives; si on veut chercher la petite bête, on pourrait dire que les oranges sont un peu trop sucrées, mais il s'agit là d'un détail vite oublié.


Pour les amateurs de pain doré, "Le Doré" comporte d'épaisses tranches de pain d'épice cuisinées style pain doré, avec des bananes, pacanes, mascarpone et un beurre de bananes et caramel.


Côté salé, le Champi est tout aussi divin. Les œufs pochés peuvent être commandés, moyennement un supplément, en version écossaise, c'est-à-dire avec de la chair à saucisse panée autour. Les champignons à la sauge sont incroyablement délicieux; l'ensemble est servi avec une boule de purée, une compote de poivrons et quelques fruits, et constitue un brunch complet et réconfortant.


On n'a pas encore exploré le reste de la carte... cela nécessite donc encore une autre visite, d'autant plus que la déco est magnifique et l'ambiance sympathique. L'endroit peut être plutôt achalandé, arrivez tôt le week-end ou passez bruncher durant la semaine.


Prix : 9-18 $ le brunch avant taxes et pourboires, café non inclus.



mardi 27 août 2013

La grilledcheeserie du Plateau

Si vous aimez les grilled-cheese mais que vous trouvez qu'ils se ressemblent tous, allez au Lapin Pressé : c'est leur spécialité, à tel point qu'ils s'annoncent comme étant une "grilledcheeserie", proposant des combinaisons savoureuses et originales.


J'ai débuté par un latte décaféiné, qui était délicieux, très aromatique, et avec une belle mousse dense.


J'avais choisi le grilled cheese au fromage de chèvre et dattes; la combinaison est absolument délicieuse ! D'autres combinaisons, telles que St-Paulin/thym/lapin confit seront à essayer d'urgence -la liste des ingrédients me met littéralement l'eau à la bouche.
Vous pouvez aussi prendre votre repas sous forme de "la totale", qui est un combo grilledcheese/soupe ou salade/breuvage.


Au moment de payer, un joli lapin moustachu vous sourit (oui, moi je vois un sourire derrière cette moustache trop grande pour lui). Aussi sympathique que l'endroit, où on peut aussi bien manger sur le pouce le midi que rester flâner un peu pour lire un bon livre.


Prix : 7-9 $ le grilledcheese, ajoutez 2 $pour 'la totale", 4 $ le grand latte.

vendredi 23 août 2013

Bonne bouffe à Granby

Au cours d'un déplacement professionnel à Granby, une collègue m'a parlé de l'Attelier Archibald dont elle avait entendu parler à la télé, et qu'elle voulait essayer. Lorsqu'on est en déplacement, on cherche généralement à juste se rassasier, assez vite et pour pas trop cher; de toute façon, les options sont souvent limitées.
Notre visite à l'Attelier Archibald a donc été une magnifique découverte.


Installé dans un ancien bâtiment d'Imperial Tobacco, l'Attelier Archibald a été créé par Laurent Godbout, chef propriétaire de plusieurs restaurants à Montréal. Ici, la thématique est : "restaurant de cuisine ouvrière". Une bouffe simple mais délicieuse. On a choisi des plats dans le menu du jour; j'ai bêtement été séduite par la présentation du beurre.


Après une bonne petite soupe, nos plats sont arrivés; on avait hésité toutes les deux entre les mêmes plats, on les a donc commandés en se disant qu'arrivées à mi-chemin, on s'échangerait les assiettes. J'ai donc débuté avec les brochettes tempura, accompagnées d'une petite sauce délicieuse et d'une salade d'inspiration thaïe. Je ne me souviens pas de quel poisson il s'agit, mais je l'ai trouvé délicieux : très bien cuit, encore fondant, avec une panure légère et un peu croquante.


L'autre plat, une belle pièce de bœuf magnifiquement grillée, était accompagnée de salade et d'une salsa légèrement épicée.


J'étais plutôt repue mais j'avais une grosse envie de chocolat; quand on m'a énoncé les desserts, j'ai décidé de tester la ganache avec son crumble style palet breton au beurre salé. La ganache était soyeuse et forte en chocolat, un chocolat noir puissant et fruité. Extatique.


Au final, après taxes et pourboires, le repas m'a coûté 30 $. Un rapport qualité-prix excellent, dans un resto au cadre magnifique. À revisiter au prochain passage à Granby !


lundi 19 août 2013

Petites meringues

Des blancs d’œuf au congélateur qui s'ennuient ? Faites des meringues !
Après avoir essayé plusieurs fois de faire des macarons avec des résultats encore jamais à la hauteur de mes espérances, je me suis tannée et j'ai choisi une autre recette pour utiliser les blancs d’œuf excédentaires : de jolies petites meringues, servies lors d'une petite fête, et qui ont disparu très vite !


J'ai suivi une recette qui semblait simple, avec des instructions très claires et des explications intéressantes sur les différents types de meringue; pour des meringues à croquer, j'ai donc choisi la meringue suisse. Les ingrédients sont simples : blancs d’œuf, et le double de leur poids en sucre. Dans un bol en inox, battez les blancs et ajoutez petit à petit le sucre; puis posez le tout sur une casserole d'eau frémissante.


Battez jusqu'à ce que le mélange soit compact et brillant, ôtez le bol de la chaleur et battez jusqu'au refroidissement du mélange -attention, c'est long. Déposez à la douille des petits tas de meringue; laissez croûter à l'air durant au moins 30 min et enfournez à 120°C (250°C). La cuisson totale est de 1h30, mais ouvrez le four brièvement toutes les 30 minutes pour évacuer l'humidité.


Laissez-les refroidir dans le four entrouvert. Vous obtiendrez des meringues craquantes et légèrement rosées. Il paraît qu'elles se conservent 1 à 2 semaines, mais quelques heures plus tard elles avaient toutes disparu !



mercredi 14 août 2013

Comptoir 21

Plusieurs restos proposant ce classique britannique, le Fish'n'chips, ont ouvert dernièrement; dans le Mile-End, le Comptoir 21 en propose sur place ou à emporter.


Le petit resto a un sympathique comptoir en U; si les clients s'installent généralement côte à côte, certains décident de s'asseoir face à face. L'atmosphère vieillotte a un charme certain !

 

Le Fish'n'chips est servi avec un choix de sauces maison; j'ai choisi celle aux herbes, mais il y en a également au paprika, thaïe, etc. J'ai choisi la petite portion avec frites, que j'ai trouvée suffisamment généreuse pour combler un appétit raisonnable.


Le plat était excellent, avec du poisson goûteux, de bonnes frites et une sauce délicieuse. Par contre, je conseille de ne pas manger trop lentement, car la panure tend à ramollir et perd de son croustillant sur les dernières bouchées.


Bref, un restaurant sympathique avec une bonne bouffe à prix doux !

Prix : 8-15 $ suivant l'accompagnement choisi avec le poisson (rien, frites, salade ou poutine), avant taxes et pourboire.

vendredi 9 août 2013

Malte -- Les trois cités

Les trois cités sont 3 villes fortifiées, encerclées par les mêmes remparts, qui font face à La Valette. Leurs noms sont soit mentionnés en maltais, soit en italien, ce qui peut mener à quelques confusions : Vittoriosa (Il-Birgu), Copiscua (Bormla) et Senglea (L-isla).

vue sur La Valette depuis Vittoriosa
Nous avons principalement erré dans la belle Vittoriosa; malgré le temps magnifique, pantalons et manches longues étaient de mise : le vent souffle fort, et froid, sur l'île à cette période de l'année.


Les petites rues sont fleuries, et vraiment adorables. On s'imagine aisément venir vivre ici pour sa retraite -ou même avant...- et goûter une certaine sérénité dans un beau cadre de vie.

 
 


Vittoriosa fut brièvement la capitale de Malte; sa position en bord de mer était plus adaptée que l'ancienne capitale, Mdina, mais ensuite La Valette fut fondée sur une presqu'île plus protégée des attaques éventuelles. L'église St-Laurent a été l'église des chevaliers de l'ordre de Malte jusqu'à ce que la co-cathédrale de La Valette soit construite.

 

Jean-Paul II a notamment fait une visite à cette cathédrale; une plaque commémorative permet de se faire une idée de la façon dont le maltais s'écrit :


Depuis Vittoriosa, on a une vue sur l'ancien hôpital naval Bighi. Ma soeur trouvait que ce bâtiment ressemblait énormément au château de Babar; on est allées voir, mais ce sont les bureaux d'Héritage Malta qui l'occupent actuellement.


Si vous aimez les musées, il y a notamment un musée marin, ainsi qu'un musée de la guerre. Quelques restaurants parsèment les rues, mais le tour de Vittoriosa peut se faire en 1 à 2 heures seulement. Un petit détour drôlement sympathique tout près de la capitale.

 

jeudi 8 août 2013

Étiquettes pour bocaux

L'an passé, je vous expliquait comment marquer vos bocaux en les dépolissant; plus tard, j'ai trouvé une autre façon de faire ne nécessitant pas d'équipement spécial et qui permet plus de créativité. Vous avez juste besoin d'une imprimante laser et de ruban adhésif.


Après les avoir soigneusement conçues en laissant toute la place à votre créativité, imprimez vos étiquettes sur du papier ordinaire à l'aide d'une imprimante laser. Collez par-dessus, de façon bien centrée, du ruban adhésif large. Découpez pour ne retenir que la surface de ruban que vous voudrez avoir au final.


Laissez le tout tremper un peu dans l'eau, puis, du bout des doigts, faites "rouler" le papier pour l'éliminer et ne vous retrouver qu'avec le ruban adhésif et l'encre. Attention, ne grattez pas, cela emportera l'encre (conseil évident a posteriori, mais pas forcément dans le feu de l'action).


Laissez sécher, et apposez votre ruban adhésif sur le bocal correspondant -en veillant à bien le plaquer contre le verre; la photo ci-dessous est un contre-exemple de ce que l'on veut au final...

Vous pouvez ainsi créer des étiquettes en couleur et intégrer un tas de motifs compliqués, ce qui était nettement plus difficile avec la méthode de dépolissage. Le rendu étant évidemment très différent, choisissez l'une ou l'autre suivant le résultat désiré... et amusez-vous : on peut ainsi étiqueter des bocaux destinés à contenir des affaires de toilette (telle qu'une collection de fards à paupières), de bricolage (pinceaux, etc.)... Amusez-vous !


lundi 5 août 2013

Le meilleur gâteau au chocolat du monde

... évidemment, c'est le mien. C'est le premier plat que j'ai appris à cuisiner, à 10 ou 11 ans. Il y a donc déjà 20 ans que j'en fais. Il n'y a probablement aucune autre compétence que je maîtrise autant que celle-là (peut-être de parler français, quoiqu'il sorte de ma bouche un étrange mélange de français de France et français du Québec...)


Il y en avait fréquemment sur la table de la cuisine quand on rentrait de l'école; plus tard, quand j'ai eu mon propre appartement, j'ai perpétué la tradition; j'en faisais au moins un toutes les 2 semaines. À un tel rythme, j'ai évidemment pu expérimenter tout un tas de petites variations, de chocolats et de procédés différents. Jusqu'à avoir LA recette indétrônable. Celle qui me comble, fondante et légère en même temps.


Comme toujours, si on n'a pas un excellent chocolat, on est mal partis. Dernièrement j'utilise pas mal le chocolat de chez Barry "Tanzanie 75 %". Il est fort en chocolat mais néanmoins fruité. Mettez-en 200 grammes à fondre avec 150 g de beurre. Préchauffez le four à 175°C (325°F). Pendant ce temps, battez 5 jaunes d’œuf avec 120 grammes de sucre, assez pour que le mélange blanchisse et prenne du volume. Vous pouvez alors y ajouter le mélange chocolat + beurre.


Ajoutez 100 g de farine et 2 cuillères à soupe de yaourt épais ou, mieux, de crème. Battez les blancs fermement et ajoutez-les au mélange. Vous pouvez ajouter le premier tiers sans précaution, juste pour assouplir le mélange, Par contre, soyez délicat en mélangeant le reste, puisque c'est cela qui va conditionner la levée du gâteau.


Versez dans un moule beurré et fariné et enfournez environ 30 minutes, mais surveillez en plantant un couteau au centre -la durée exacte dépend des performances de votre four.


Oui, la recette magique est aussi simple que cela ! Testée des dizaines de fois, je vous en garantis le succès -écrivez-moi si ça ne vous a pas satisfaits, on verra ce qui a pu arriver. Sinon, régalez-vous, et répétez l'expérience ! Suivez donc le conseil d'une artiste que j'aime bien, Jen Collins :